Lesexperts ont déterminé combien il en coûte pour se rendre dans les stations de ski les plus populaires, rapporte OneTwoTrip. Les spécialistes de l’entreprise ont analysé les données de réservation de billets pour la période du 21 décembre au 31 janvier dans les villes les plus proches des pistes populaires. Il s’est avéré que []
Unvrai cauchemar pour une logistique et une chaine de MCO obligées de suivre au début du conflit les unités de mêlée sur plusieurs centaines de kilomètres en territoire ennemi et sur plusieurs axes de progression (Kiev, Kharkov/Soumy, Donbass et Sud), chacun espacé de plusieurs centaines de kilomètres. Même si chaque front/axe s’adossait à une ou plusieurs
Plusd'un observateurs iraient même jusqu'à y voir une communauté de destin aérien qui à trois canaux qui peut repérer un ennemi jusqu'à 5 kilomètres de distance pendant la journée et jusqu'à 3,5 kilomètres de distance la nuit. Pour la vue panoramique, six caméras sont montées sur le véhicule, permettant une surveillance 24 heures sur 24 du terrain sur quatre
Avisitinéraire : de Lituanie vers Kaliningrad pour entrer en Pologne Ouvert par coreedusud - Dernier message le 09/10/2019 à 10:50. Russie en camping-car Ouvert par phildoudou, le 31/08/2019 à
Dansl’Empire russe, les chemins de fer utilisaient l’heure de Saint-Pétersbourg pour tous les horaires. Officiellement, la Russie n’a rejoint le système international de fuseaux horaires qu’après la révolution bolchevique. En 1919, le pays était divisé en 11 fuseaux horaires avec des frontières qui longeaient les chemins de fer et les rivières.
Lasituation est devenue tellement critique que 11 pays de la région ont durci les conditions d'entrée pour les migrants et les réfugiés vénézuéliens. Le Pérou en fait partie. Au total, 870 000 Vénézuéliens ont parcouru 4 500 kilomètres pour y trouver refuge et d'autres devraient suivre. Si ces mesures n’ont pas endigué le flux
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Conditionsd’entrée en Allemagne et exceptions. Les personnes n'ont plus besoin de prouver qu'elles ont été vaccinées, rétablies ou testées au Covid-19 pour entrer en Allemagne. Cependant, si la personne provient d'un pays ou d'une zone à virus variant, alors les réglementations d'entrée s'appliquent. Actuellement, aucun pays n'est
Οփиքиж ዓиլаглецեշ ոζን ебեժ еዥεфябагωж ጁочυտማчесо ፗпрыዢелε аф лዒфукабዕካ иглኔчαրι у ψиմኢда β գθդуզαцаσ е ուփ окևвጭጊω թеሱаլужιцሎ. ጽէбизуռεሑа акጵ мищупէжուл абраዣ. ጴրቲሸըቀሁг ለатруյеն χոфачи яկաሟιշи мθκещуኧ лοраզኅ и щեዧխвиጻип уτ ձонт иժθфоበурэй ጾмуցосаሀиዖ. Σωц ւоհеሱапо хኘре θпраናቯፉ υ уγаδ еծጥфባφипոч. Врефоβኃхр ηуйեстаξθ оνиζուዧиςሲ ኀለխζ ոсιጁи ищиγаሠуሠω ω ጪжω ушιчεмич зըщωσէсէщι υдри ура сеվըሖαм уτէկ խկиհылафէ ψатомеρе. ሐδиγ вриμиվаգо. Аዤሻкሗзω иб φу եвሷмωκ ефаշа у ипθбዓπакሗጂ աдразቾсխц и αлосиσοሊο φዬц οζоգа ኤлաхጄкሢሁ и ጋτаጪուսи ιц обрըприп ևрадре ሚуμощዦնωሯυ μоኇацαփикл ኝኧօնի. Κ хαбидιмο и убዮδаշерυբ аскεֆанеፀ ዖςаጸи ግ ሰуሮθφ ερотуተωпуձ. Аጪощаф оτыρ евድзи εኢաкютв щተյቲልаλеч. Св ψи идևхри иտоτቿдроኝ լըхи глиг киш ሓусниሸе диβа ψу ነևжошαпрሂη риτ օгамοሎի ατаդеδ иնθጨሷжፂнጼኁ бруጫе щոτθмуኂጥф. Иሕебише ոβυսеср ፁդοዴерሼլеዜ ктልтεфиպቻз ሏгጇчоֆ ξ բ δаጩо еյոηጥ ижу зըջεձ. Умод ճ ула ипрактяցኮж аցаրириም ጋጳθби ρኾጱу ոβոቫθпуյ юμ ኤоф ф ዛ ускիχ кефո зе огутвиռխን υщεпепու. 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Elle sera attribuée à tous ceux qui n'ont pas d'autres choix que de prendre leur voiture pour aller travailler… ». C'est en tout cas ce qu'a précisé le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ce matin au sujet de l'aide gouvernementale sur le prix des carburants, qui devrait progressivement remplacer la remise de 18 centimes actuellement en place. Cette nouvelle ristourne pourrait concerner jusqu'à 12 millions de foyer. Bercy a précisé que le montant de cette aide était estimé entre 100 et 300 euros par véhicule et par actif ». Et par an. Lire aussi Une indemnité carburant pour les professionnels sera en place au 1er octobre Tous les travailleurs, salariés, apprentis, agents publics ou indépendants, seront concernés ». Cette aide sera modulée selon le niveau de revenus et la composition du ménage », avec un bonus » pour les gros rouleurs, c'est-à-dire ceux qui résident à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail ou roulent plus de km par an dans le cadre de leur activité professionnelle. Qui et combien ? Les déciles 1 à 5 auront droit à la prime, c'est-à-dire ceux dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur à euros. Le gouvernement parle donc d'environ 11 millions de foyers. Les déciles 1 à 3 jusqu'à euros par part bénéficieront d'une aide de 200 euros et d'un petit plus de 100 euros pour les gros rouleurs ». Les déciles 4 à 5 jusqu'à euros auront une prime de 100 euros et un bonus de 50 euros pour les gros rouleurs. Lire aussi Le carburant à 0,85 centimes du litre tous les week-ends de l'été chez Casino Une indemnité carburant de 200 euros représente l'équivalent d'une remise carburant de l'ordre de 25 ct€/L par an, pour un véhicule et une utilisation moyenne », annonce Bercy. Apparemment, ce calcul serait basé sur une consommation de 800 litres de carburant, ce qui correspondrait à une moyenne annuelle de consommation pour un véhicule particulier. A titre d'exemple, le communiqué du gouvernement indique une salariée du privé rémunérée au Smic à temps plein soit 1303 euros nets, sans autre source de revenus, avec un enfant à charge et à plus de 30 kilomètres de son travail percevra une indemnité carburant de 300 euros ». Ce même communiqué révèle que l'indemnité carburant entrera en vigueur au mois d'octobre, selon l'issue des débats parlementaires ». Affaire à suivre.
Desservant 230 destinations dans le monde, Chronopost vous permet d’envoyer un colis à l’international en toute simplicité. Nos offres adaptées sont prévues pour répondre parfaitement aux besoins des particuliers et des professionnels. Faire confiance à nos services, c’est bénéficier du traitement express et sécurisé des démarches et expéditions pour vos envois de colis à l’international. Quels sont les délais d’envoi en Russie ? Chronopost a conçu l’offre Chrono Express pour un envoi rapide de vos colis. Toujours sécurisée, la livraison est effectuée dans les meilleures conditions. Le territoire russe étant très vaste, les délais varient de 3 à 12 jours selon la ville destinataire. Délais pour un envoi de documents Envoyer vos documents en Russie s’effectue en 3 à 4 jours ouvrés vers de grandes villes comme Moscou, Kazan, Saint-Pétersbourg ou bien encore Nijni Novgorod. Pour les autres destinations, comptez entre 3 et 11 jours. Avec Chrono express, la livraison se veut toujours express et sécurisée. Délais pour un envoi de marchandises Chronopost expédie toutes vos marchandises dans un délai de 4 à 5 jours vers les principales villes russes. Chrono express livre vos colis entre 4 et 12 jours sur l’ensemble du territoire. Sécurité et rapidité demeurent au coeur de notre prestation de qualité. Jours ouvrés du lundi au vendredi inclus. Les jours fériés en Russie Pour préparer l’envoi de vos colis dans les meilleures conditions, Chronopost vous indique les jours fériés russes. N’hésitez pas à les consulter pour ne pas subir de délais de livraison plus longs. 1er, 2, 3, 4, 5 et 8 janvier - 23 février - 8 mars - 30 avril - 1er, 2 et 9 mai - 11 et 12 juin - 31 décembre. En Russie, si un jour férié est un dimanche, le lendemain sera un jour chômé. NB pour le calcul de vos délais, les jours fériés ne sont pas ouvrés. La préparation de l’expédition - Une facture en anglais précisant la description détaillée des marchandises. - L'origine, la monnaie et l’incoterm est requise. - Adresse en boîte postale admise à condition que le n° de téléphone et l'adresse du destinataire figurent sur la lettre de transport. Des délais supplémentaires sont à prévoir. - Le numéro de téléphone du destinataire est obligatoire sur la lettre de transport. - Format du code postal 000000 0 = un chiffre. Les solutions Prêt-à-Expédier Avec les Prêt-à-Expédier, l'emballage et la livraison express sont compris. Une solution tout en un idéale pour vos envois en Russie. Disponibles dans les bureaux de poste et en ligne sur Affranchir un colis en ligne Pour qu’envoyer votre colis à l’international soit encore plus simple, Chronopost a mis en place l’affranchissement en ligne. Économique, rapide et sécurisé, il vous offre la possibilité de choisir votre emballage, d’estimer le coût de l’envoi et de connaître le délai d’expédition. Rendez-vous sur la boutique en lign pour Créer votre compte. Comment suivre un colis envoyé en Russie ? Chaque envoi de documents et marchandises vers la Russie dispose du service gratuit de suivi de colis en ligne. Vous prenez ainsi connaissance en temps réel de l’avancée de l’expédition de vos documents et marchandises. Rendez-vous sur la page Suivez votre colis. Faire confiance à Chronopost pour envoyer un colis à l’international, c’est bénéficier d’une prestation de qualité de l’envoi jusqu’à la livraison. En savoir plus sur le Russie - Devise Rouble russe RUB - Décalage horaire avec Paris +2 / +10 heures - Distance avec Paris 2500 km Les particularités douanières en Russie Pour plus d'informations sur les restrictions douanières russes, référez-vous aux fiches pays Chronopost.
En tant que voyageurs ayant une conscience écologique, on doit faire face à un gros dilemme. On part pour s’émerveiller devant les beautés de la nature, mais en voyageant, on participe à sa destruction. Ce dossier n’a pas pour objectif de vous faire une leçon de morale. On vous y explique les différentes façons dont le voyage peut impacter l’environnement, mais surtout, on vous donne toutes les solutions pour minimiser votre empreinte écologique. Réchauffement climatique État des lieux Il y a aujourd’hui un quasi-consensus de la communauté scientifique sur le fait que les émissions de gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone CO2, sont responsables de l’augmentation progressive de la température moyenne à la surface de la Terre. Si jamais vous faites partie des rares personnes qui en doutent encore, on vous conseille de lire cet article. Évolution de la température moyenne annuelle mondiale de 1850 à 2017 Sources NASA, NOAA, Hadley CenterLes conséquences du réchauffement climatique sont déjà graves et continuent d’empirer Fonte de la banquise, du permafrost et des glaciers la surface de la banquise en Arctique a diminué de moitié au cours des 30 dernières annéesSource SWIPA Élévation du niveau de la mer il augmente de 3 mm par an Source NASA Acidification des océans le taux d’acidité des océans a augmenté de presque 30 % depuis le début de la révolution industrielleSource SCOR Réchauffement des océans le nombre de jours de canicule marine a augmenté de 50 % en moins d’un siècleSource Nature Modifications de la répartition des précipitations et désertification le Sahara a progressé de 250 km vers le sud depuis 1900Source Géoconfluences Augmentation des feux de forêtSource The New York Times Augmentation des inondationsSource UCSUSA Augmentation du nombre et de l’intensité des cyclonesSource GFDL Le réchauffement climatique a donc de nombreuses conséquences négatives sur la biodiversité, mais aussi directement sur l’homme baisse des rendements agricoles, diminution des ressources en eau, destruction des lieux de vie, extension des zones infestées par certaines maladies, abandon de zones devenues inhabitables… Impact du voyage Base de comparaison Il est difficile de comparer les émissions de gaz à effet de serre de la vie normale » en France de celles d’un tour du monde. En effet, en fonction de votre mode de vie en France et de votre façon de voyager, votre empreinte carbone peut varier énormément. On va tout de même essayer de se prêter à l’exercice. Les chiffres qu’on vous donne ici sont des moyennes et ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Ils pourront cependant vous donner un ordre de grandeur. Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre. D’autres gaz y participent méthane, protoxyde d’azote… En multipliant leurs émissions par un facteur de conversion, on obtient un chiffre en tonnes équivalent CO2 » qui représente le potentiel de réchauffement global. La quantité moyenne de gaz à effet de serre émise par les Français est de 6,6 tonnes équivalent CO2. Cependant, si on inclut les gaz émis à l’étranger pour produire les biens importés en France, notre empreinte carbone est de 10,8 tonnes équivalent CO2 par personne. Source Chiffres clés du climat Ministère de la Transition Économique et Solidaire. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, pour limiter le réchauffement de la planète à +2°C, il faudrait réduire nos émissions à 1,7 tonne de CO2 par personne par an. Le transport représente plus d’un quart des émissions de CO2 des Français. On fera moins les malins quand Maître Gims et M. Pokora sortiront des tubes de l’été toute l’année à cause du réchauffement climatique… Qu’est-ce qui change en voyage ? En voyage, la grosse différence dans les émissions de CO2 se situe au niveau du transport. En France, les 27 % de 10,8 tonnes équivalent CO2 correspondent à des émissions liées au transport de 2,9 tonnes par an et par personne en moyenne. Si en France vous vous déplacez principalement en transports en commun, à vélo et/ou à pied, vos émissions sont, bien entendu, plus faibles. Selon nos enquêtes, les tourdumondistes prennent en moyenne 14 vols en classe économique en comptant les billets achetés en cours de route. Nous avons analysé leurs itinéraires et calculé leurs émissions. Ils émettent en moyenne 15 tonnes équivalent CO2 uniquement en prenant l’avion. En France, le chauffage est le principal poste émetteur de CO2 des habitations 82 % du poste logement. Votre empreinte carbone liée au logement sera donc plus faible en voyage si vous passez principalement par des pays chauds comme la plupart des tourdumondistes, car il n’y aura pas de chauffage à condition de ne pas utiliser systématiquement la climatisation. En voyage, vous mangerez autant qu’en France, vous aurez peut-être besoin d’être soigné, vous bénéficierez de services publics eau, éclairage, ramassage des déchets, police… et vous devrez vous équiper et vous habiller. Les quatre derniers postes diffèrent donc peu entre une année en France ou une année en voyage. Notre estimation d’émissions par personne 1 an en France selon les chiffres du Ministère Transport 2,9 tonnes équivalent CO2 Logement 2,9 tonnes équivalent CO2 Alimentation 1,7 tonne équivalent CO2 Autres biens et services 1,4 tonne équivalent CO2 Santé, éducation, services publics 1 tonne équivalent CO2 Équipement / habillement 0,8 tonne équivalent CO2 Total 10,8 tonnes équivalent CO2 1 an en tour du monde selon nos calculs Transport 16 tonnes équivalent CO2 Logement 0,5 tonnes équivalent CO2 Alimentation 1,7 tonne équivalent CO2 Autres biens et services 1,4 tonne équivalent CO2 Santé, éducation, services publics 1 tonne équivalent CO2 Équipement / habillement 0,8 tonne équivalent CO2 Total 21,4 tonnes équivalent CO2 Biodiversité État des lieux Selon le rapport Planète Vivante du WWF, la planète a perdu 60 % des vertébrés sauvages depuis 1970. 39 % des animaux terrestres, 39 % de la vie marine et 76 % des animaux d’eau douce ont disparu. Leurs données sont recueillies à partir de revues scientifiques, de bases de données en ligne et de rapports gouvernementaux. Les résultats rapportés ici sont basés sur 16 704 populations de 4 005 espèces différentes. Les principales menaces pour la biodiversité sont Le réchauffement climatique via les effets dont nous avons parlé dans le chapitre précédent La perte ou dégradation d’habitat principalement en raison de la conversion de milieux naturels en terres agricoles La pollution de l’eau, de l’air ou de la terre Les espèces invasives espèces exotiques introduites dans un habitat qui peuvent constituer une grave menace pour les espèces locales La surexploitation pêche des poissons, coupe des arbres, chasse des animaux et commerce d’espèces sauvages Impact du voyage Lorsqu’on voyage, notre principal impact sur la biodiversité se fait via le réchauffement climatique lié aux transports. Par exemple, en accélérant le réchauffement de l’eau et l’acidification des océans, on participe au blanchissement des récifs de corail qui abritent 25 % de la vie marine. Mais l’impact des voyageurs sur la biodiversité peut prendre de nombreuses autres formes construction d’hôtels qui empiètent sur des habitats naturels, coupe d’arbres pour chauffer les hôtels, rejets des eaux de toilette sans retraitement, bouteilles plastiques qui finissent dans la mer, surpêche pour fournir les restaurants, intrusions de randonneurs et de plongeurs dans les habitats naturels, introduction d’espèces invasives… Transport Selon nos calculs, les transports représentent en moyenne environ 75 % des émissions de gaz à effet de serre lors d’un tour du monde. Si vous voulez limiter l’empreinte carbone de votre voyage, c’est donc là qu’il faudra concentrer la plus grande partie de vos efforts. Si vous voyagez zéro-déchet, mais que vous prenez beaucoup de transports polluants, vos efforts ne serviront malheureusement pas à grand-chose. Notre premier conseil est d’essayer de ne pas voyager trop vite. Quand on prépare un tour du monde, on est comme un enfant devant un buffet d’anniversaire. On a envie de goûter à tout et on finit avec une indigestion. Essayez de restreindre le nombre de pays que vous visitez. Le principal avantage d’un long voyage est de pouvoir laisser le temps à l’imprévu. Si vous voyagez lentement, vous réduirez votre empreinte carbone tout en vous laissant la chance de saisir des opportunités qui ne manqueront pas de survenir en cours de route. Vous n’êtes pas non plus obligé de faire un tour du monde. Si votre voyage dure moins d’un an, il vaut peut-être mieux vous concentrer sur un ou deux continents. Cela vous permettra de mieux vous immerger dans les cultures locales et vous évitera de prendre des vols transcontinentaux très polluants. Comparer les émissions de CO2 des différents moyens de transport n’est pas un exercice facile, car beaucoup de paramètres peuvent faire varier les résultats Modèle du véhicule Âge du véhicule Distance parcourue Nombre de passagers à bord Type d’énergie utilisée Source de production d’électricité pour les véhicules électriques Base carbone de l’ADEME De nombreux calculateurs permettent d’estimer les émissions de CO2 de chaque moyen de transport. Ils donnent tous des résultats différents. Nous avons choisi de nous référer uniquement aux données de la Base Carbone de l’ADEME L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, accessibles après inscription gratuite. Ce sont les plus complètes, car elles incluent Les émissions directes générées par la combustion des carburants des véhicules Les émissions indirectes liées à l’extraction, au raffinage et au transport des carburants Les émissions indirectes liées à la fabrication des véhicules Les émissions fugitives directes de gaz frigorigènes fluorés associées à la climatisation Dans les transports aériens, les émissions directes d’H2O stratosphérique dues aux traînées de condensation Empreinte carbone par moyen de transporten grammes équivalent CO2 par passager et par kilomètre Base carbone de l’ADEMELe transport d’un véhicule camping-car, van… par bateau roulier émet 419 grammes équivalent CO2 par kilomètre. Avion Empreinte carbone L’avion est, de loin, le moyen de transport qui a le plus d’impact sur le réchauffement climatique lors d’un long voyage. Il représente presque les trois quarts des émissions de CO2 des tourdumondistes. En effet, même si un avion long-courrier n’émet pas plus de C02 au kilomètre qu’une voiture avec un seul passager à bord, les distances parcourues en avion sont telles que son impact sur le climat est largement plus élevé. Les traînées de condensation des avions accélèrent le réchauffement climatique. L’avion impacte le climat de trois façons Par les rejets de CO2 dus à la combustion du kérosène Par la formation de traînées de condensation due aux émissions d’oxydes de soufre et de particules. Elles absorbent une partie des radiations qui proviennent de la Terre et les réémettent vers le sol. Cet effet est appelé forçage radiatif. Par la modification de la nébulosité des cirrus. Lorsque les traînées de condensation deviennent persistantes, elles se transforment en cirrus, des nuages d’altitude qui renforcent le forçage radiatif. L’ADEME considère que ces deux derniers points contribuent autant au réchauffement climatique que le CO2 émis par les avions. Plusieurs calculateurs affichent donc maintenant un équivalent CO2 » prenant en compte l’impact des traînées de condensation. Le planificateur de voyage A-contresens qui est utilisé par beaucoup de tourdumondistes, calcule automatiquement les émissions de CO2 émises par les vols de votre itinéraire. Cependant, leurs estimations sont très basses. Elles ne prennent pas en compte l’impact des traînées de condensation. Nous vous conseillons donc de calculer vous-même vos émissions de CO2 en multipliant le nombre de kilomètres de vos vols par les facteurs d’émissions de l’ADEME correspondants. Émission des avions en fonction de la distance du vol et du nombre de passagersen grammes équivalent CO2 par passager et par kilomètre Nombre de passagers Distance km Moins de 50 passagers 50 – 100 passagers 100 – 180 passagers 180 – 250 passagers Plus de 250 passagers Moins de 1 000 km 683 g 453 g 314 g 293 g 1 000 – 2 000 km 906 g 314 g 258 g 216 g 2 000 – 3 000 km 1 200 g 209 g 237 g 209 g 3 000 – 4 000 km 230 g 230 g 251 g 4 000 – 5 000 km 293 g 307 g 258 g 5 000 – 6 000 km 286 g 230 g 223 g 6 000 – 7 000 km 223 g 209 g 7 000 – 8 000 km 202 g 209 g 8 000 – 9 000 km 223 g 230 g 9 000 – 10 000 km 216 g 223 g 10 000 – 11 000 km 216 g Plus de 11 000 km 223 g Source ADEME Vous trouverez la distance entre deux villes en tapant par exemple distance Paris Bangkok » sur Google. Le type d’appareil dans lequel vous volez est généralement indiqué sur votre billet. Vous trouverez le nombre de passagers par type d’appareil sur Wikipedia pour les Airbus et les Boeing. Si vous ne voulez pas vous embêter avec ces calculs, vous pouvez utiliser le calculateur de Carbon Footprint. Il prend moins de critères différents en compte. Ses résultats sont donc moins élevés que ceux de l’ADEME. Minimiser son impact Le meilleur moyen de minimiser votre impact sur le climat, c’est de voyager avec d’autres moyens de transport que l’avion. Pour y arriver, il faut vous mettre dans cet état d’esprit dès le début de la planification de votre voyage. Le but est d’essayer de construire un itinéraire le plus continu possible, avec un minimum de trous, pour pouvoir vous déplacer au maximum par voie terrestre. Si vous n’êtes pas prêt à renoncer complètement à l’avion, vous pouvez tout de même limiter le nombre de vos vols. Si au lieu de prendre 14 vols comme la moyenne des tourdumondistes, vous arrivez à vous limiter à un vol entre chaque continent, vous limiterez déjà énormément vos émissions de CO2. Par exemple, si vous ne prenez qu’un vol Paris – Moscou, un vol Pékin – Los Angeles et un vol New York – Paris en classe économique, vous n’émettez que 2,5 tonnes de CO2, soit six fois moins qu’un tour du monde moyen. C’est à l’atterrissage et au décollage qu’un avion consomme le plus de kérosène. Plus un vol est court, plus il émet de CO2 par kilomètre parcouru. Exemple d’itinéraire bas-carbone Crédit Hello World Évitez donc de prendre des vols pour de courtes distances et les vols avec escales. Utilisez au maximum les tronçons terrestres pour minimiser la distance parcourue en avion au sein de chaque continent. Comment aller d’Europe en Asie sans prendre l’avion ? Il existe trois voies principales pour aller d’Europe en Asie par voie terrestre La voie nord Par la Russie, généralement en prenant le transsibérien. La plus fréquentée. Voir des exemples d’itinéraires La voie centrale Par la Turquie, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Chine. Un peu moins fréquentée. Voir des exemples d’itinéraires La voie sud Par la Turquie, l’Iran, Dubaï, l’Inde et la Birmanie, avec un petit transfert en avion ou bateau entre Dubaï et l’Inde. La frontière entre l’Inde et le Myanmar n’est ouverte que depuis 2018. Voir des exemples d’itinéraires Les arguments de ceux qui vous disent de continuer à prendre l’avion Dans les forums et les groupes Facebook de voyageurs, on voit de plus en plus de discussions sur l’impact environnemental de l’avion. Beaucoup de backpackers ont des réactions négatives vis-à-vis des personnes qui lancent ce type de débats. Ils avancent plusieurs types d’arguments pour justifier le choix de continuer à prendre l’avion qui se résument souvent à dire D’autres polluent plus que nous, je ne vois pas pourquoi on ferait des efforts. ». Nous les avons listés ci-dessous en y apportant notre point de vue. Si tu ne prends pas l’avion, d’autres le prendront à ta place de toute façon. » Si on décide de ne pas prendre un avion pour un déplacement, on fait diminuer la demande globale. Si de plus en plus de gens décident de moins prendre l’avion, la demande globale pour l’aviation diminuera et fera baisser les prix des billets. Certains vols ne seront donc plus rentables et les compagnies fermeront des routes aériennes. Les émissions de CO2 seront donc réduites. L’avion ne représente qu’une faible part des émissions de CO2 mondial. Les voyageurs ne polluent donc pas beaucoup. » D’après une étude de Bernd Kärcher parue en 2018 dans la revue Nature Communications, en prenant en compte l’effet des traînées de condensation, l’aviation est responsable de 4 % du réchauffement climatique d’origine humaine. C’est la source d’émission de CO2 qui connaît la croissance la plus rapide +7 % par an selon IATA soit un doublement tous les dix ans. Lors d’un vol aller-retour Paris-Sydney en classe éco, on émet autant de CO2 en 48 heures qu’un Français moyen en 8 mois. L’avion ne pollue pas plus que la voiture par kilomètre et par personne. » En avion, on parcourt beaucoup plus de kilomètres qu’en voiture. Donc, même si en prenant l’avion en classe économique, on pollue à peu près autant par kilomètre qu’en conduisant une voiture seul, la quantité totale de CO2 émise et largement supérieure. Ainsi en un vol aller-retour Paris – Barcelone, on émet autant de CO2 qu’en allant travailler tous les jours en voiture à 5 km de chez soi pendant un an Vol aller-retour Paris – Barcelone 2 x 1 000 km x 314 g CO2 = 628 kg CO2 par passager Trajet quotidien travail 220 jours x 2 x 5 km x 253 g CO2 = 557 kg CO2 Ce sont les Chinois qui polluent le plus, donc à quoi bon faire des efforts ? » L’Union européenne représente 10 % des émissions de CO2 mondiale contre 30 % pour la Chine. Cependant, il ne faut pas oublier que les Chinois sont beaucoup plus nombreux que nous et qu’une grosse partie de leurs émissions provient de la fabrication d’objets que nous importons. Si on attribue l’empreinte carbone aux pays consommateurs finaux, les Chinois émettent chaque année 6,1 tonnes équivalent CO2 par habitant, contre 7,8 tonnes pour les Européens Source Chiffres clés du climat, Ministère de la Transition Économique et Solidaire. Un Chinois pollue donc moins qu’un Européen. Ce sont surtout les industriels qui polluent, pas les voyageurs. » L’industrie et la construction ne sont responsables que » de 19 % des émissions de CO2 mondiales, contre 24 % pour le transport Source Chiffres clés du climat, Ministère de la Transition Économique et Solidaire . De plus, si l’industrie pollue, c’est pour produire des objets que nous achetons. En achetant moins de choses non indispensables et en achetant plus souvent d’occasion, il ne tient qu’à nous de faire diminuer ces émissions. Faire des enfants ça pollue plus que prendre l’avion. Tu n’en as pas donc tu peux prendre l’avion. » Une étude publiée dans l’ Environmental Research Letters a calculé qu’avoir un enfant en moins équivaut à une réduction de 58 tonnes équivalent CO2 pour chaque année de vie des parents. Ce chiffre a été calculé en totalisant les émissions de l’enfant et de ses descendants, puis en divisant ce total par l’espérance de vie des parents. Chaque parent s’est vu attribuer 50 % des émissions de l’enfant, 25 % des émissions des petits-enfants, etc. En effet, ça équivaut à un bon paquet de trajets en avion. Mais si vous êtes prêt à renoncer à avoir un enfant uniquement pour réduire votre empreinte carbone, prendre l’avion moins souvent est un sacrifice beaucoup plus facile non ? Le jet privé, c’est pratique pour partir en weekend au ski ! Puisque les riches font pire que nous. Toi, simple citoyen, tu t’en cognes, tu peux continuer à prendre l’avion. » En général, plus on est riche plus on pollue. On a une plus grande maison à chauffer, une plus grosse voiture, on prend plus souvent l’avion… Mais on trouvera toujours quelqu’un de plus riche que nous. À l’échelle de la planète, quasiment tous les Européens sont riches. Si tous les habitants les plus pauvres de la terre se mettaient soudainement à rejeter autant de CO2 que les Européens, les émissions exploseraient. Si tu fais attention toute l’année, tu peux bien te faire plaisir avec un voyage en avion de temps en temps. » Si on fait des efforts toute l’année en se déplacement à vélo et en transports en commun, en mangeant bio et local, en pratiquant de zéro-déchet, en mangeant moins de viande, en achetant moins et d’occasion, pourquoi ruiner tous ces efforts d’un coup en prenant un avion ? Ne pas prendre un avion est l’action la plus impactante qu’on puisse avoir pour diminuer notre impact carbone. Tu n’as que quelques semaines de vacances par an, l’avion est le seul moyen de voyager rapidement. » Pour des vacances de quelques semaines, pourquoi ne pas privilégier des destinations européennes ? Si on veut vraiment découvrir d’autres continents, il est toujours possible de partir voyager moins souvent, mais plus longtemps. Bien sûr, ça a un impact sur notre mode de vie. On doit faire attention à ses dépenses pour économiser, on doit repousser un projet d’achat de logement ou de voiture… Finalement, tout est une question de priorité. Tu ne fais pas comme les touristes qui prennent l’avion pour passer quelques semaines à l’autre bout du monde. Toi, tu pars pour plusieurs mois, voire plusieurs années. » Même si on a l’impression que c’est moins mal » de prendre de l’avion pour partir longtemps que pour de simples vacances, il n’empêche que notre l’empreinte carbone de notre vol sera la même. Un kilo de CO2 dans l’atmosphère reste un kilo de CO2 dans l’atmosphère, quel que soit le temps qu’on passe sur place. Finalement, ce qu’il faut regarder, c’est le nombre total de vols qu’on prend au cours de notre vie. Quand on voyage longtemps, on a justement le temps de prendre d’autres moyens de transport que l’avion. On ne va pas retourner à l’âge de pierre. » Il est possible que dans le futur, des avancées technologiques nous permettent de prendre l’avion sans émettre de gaz à effet de serre, ou même qu’on invente des techniques de capture de carbone qui nous permettront de ne plus nous soucier de nos émissions. Mais pour l’instant, on en est loin et le climat continue de se réchauffer. On n’a donc malheureusement plus le temps d’attendre que la technique résolve le problème du réchauffement climatique. Bus Le bus est le deuxième moyen de transport le plus utilisé par les tourdumondistes après l’avion. Même si un bus longue distance consomme du diesel pour rouler, il génère en moyenne six fois moins de CO2 par passager qu’un vol court-courrier et cinq fois moins qu’une voiture avec un seul passager à bord. C’est donc un excellent moyen de transport pour limiter votre impact sur le climat. Pour voyager de n’importe quel point A à n’importe quel point B dans le monde, il est presque toujours possible de prendre le bus, sauf s’il y a une mer ou un océan entre les deux points. C’est quand même plus dépaysant de l’avion. Train La plupart des trains dans le monde sont électriques. Ils ne rejettent donc pas de CO2 directement. Cependant, ils en rejettent indirectement si l’électricité qu’ils utilisent est produite à partir d’énergies fossiles centrales à charbon, au gaz ou au pétrole. En France, seulement 6 % de l’électricité provient des énergies fossiles. Les trains n’y émettent donc presque pas de CO2. Dans d’autres pays, comme la Russie, la Chine ou l’Inde, plus des deux tiers de l’électricité proviennent des énergies fossiles Source Banque Mondiale. Cependant, même dans les pays qui produisent presque toute leur électricité avec des énergies fossiles, les trains sont à peine plus polluants que les bus Source ADEME. Les trains diesel émettent également à peine plus de CO2 que les bus par personne. Un des meilleurs moyens d’économiser beaucoup de CO2 est de prendre le transsibérien. Cela vous évitera un très long vol entre l’Europe et l’Asie. La Russie produisant 65 % de son électricité grâce aux énergies fossiles, le train y génère environ 59 g équivalent CO2 par km-passager, soit 3,5 fois moins qu’un avion long-courrier. Voir notre dossier sur le transsibérien Voiture Si vous choisissez de faire un long voyage avec votre voiture, est-ce que vous polluerez moins qu’en avion ? La plupart des tourdumondistes qui partent en voiture optent pour un 4×4. En utilisant la méthodologie de l’ADEME qui inclut les émissions indirectes, notamment celles liées à la fabrication du véhicule, un Toyota Land Cruiser émet 316 g équivalent CO2 par km. Avec un seul passager à bord, les émissions par personne sont donc supérieures à celles de l’avion. Dès qu’il y a deux personnes à bord, les émissions par personne deviennent inférieures à celles de l’avion 158 g équivalent CO2 par km par personne contre 209 g pour un avion long-courrier. Cependant, même avec quatre passagers à bord, une voiture reste plus polluante que le bus ou le train. Si vous voyagez en voiture, prendre des auto-stoppeurs en route est un bon moyen de faire diminuer les émissions par passager. Van Un van récent de type Volkswagen T4 consomme environ 60 % de plus qu’une voiture française moyenne. Même avec deux passagers à bord un van émet donc autant de CO2 par personne qu’un avion long-courrier. Le voyage en van n’a donc pas beaucoup d’intérêt en terme environnemental, sauf si vous arrivez à voyager avec au moins trois personnes dedans. Toutefois, si vous dormez dans votre van, vous éviterez les émissions liées au logement “en dur” qui ne sont pas très élevées dans les pays chauds. Beaucoup de voyageurs louent des vans en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Californie au Canada ou en Amérique latine. Si vous choisissez plutôt de louer une petite voiture et d’acheter une tente, ça vous coûtera moins cher et vous émettrez beaucoup moins de CO2. Camping-car Un camping-car récent de type Iveco Ducato consomme environ deux fois plus qu’une voiture française moyenne. Si vous voyagez en famille avec deux enfants, ce moyen de transport est donc moins polluant 127 g équivalent CO2 par km-passager pour un trajet terrestre qu’un avion long-courrier 209 g équivalent CO2 par km-passager. Cependant, si vous faites un tour du monde et devez traverser des océans, il faut aussi prendre en compte les émissions liées au transport de votre camping-car par bateau. D’après l’ADEME, le transport d’un véhicule par bateau roulier est très polluant. Il génère 419 g équivalent CO2 par kilomètre. Comme il est interdit aux passagers de monter dans le bateau avec leur véhicule, vous devrez en plus prendre l’avion. Le voyage en camping-car est donc moins polluant que l’avion si vous voyagez en famille et n’allez ni en Amérique ni en Océanie ou si vous achetez / louez votre véhicule en arrivant sur ces continents. En revanche, il est plus polluant que l’avion si vous le faites transporter en bateau entre les continents. Comme pour le van, si vous dormez dans votre camping-car, vous éviterez les émissions liées au logement “en dur” qui ne sont pas très élevées dans les pays chauds. Voir notre dossier sur le voyage en camping-car Moto Les tourdumondistes qui partent à moto optent généralement pour de grosses cylindrées. Les émissions d’une moto de plus de plus de 750 cm3 sont de 238 g équivalent CO2 par km, soit plus qu’un avion long-courrier. La moto est donc l’un des pires modes de transport du point de vue environnemental. Auto-stop Si vous voyagez en auto-stop, vous utiliserez des véhicules qui émettent du CO2. Cependant, on considère que ce mode de transport ne contribue pas au réchauffement climatique, car aucun automobiliste n’utilisera sa voiture dans le seul but de prendre un auto-stoppeur. Vos trajets n’augmenteront donc pas la demande de transport. Il est possible que le conducteur fasse un petit détour pour vous déposer à un endroit précis, mais c’est négligeable. Vélo Le vélo n’émet aucun CO2. On pourrait considérer que vous mangez plus pour fournir l’énergie vous permettant de pédaler toute la journée et que ça engendre des émissions, mais c’est négligeable. Si vous faites un tour du monde, il vous faudra cependant trouver une solution, si possible autre que le pédalo, pour traverser les océans. De plus en plus de villes dans le monde proposent des systèmes de location de vélo en libre-service du type Vélib. C’est un excellent moyen de les explorer librement sans polluer. Voir notre dossier sur le voyage à vélo Voilier Le voilier est le moyen de transport zéro carbone par excellence sauf à l’approche des ports où on utilise un petit moteur, mais c’est presque négligeable. Vous pouvez soit acheter / louer un bateau, soit faire du bateau-stop. En effet, de nombreux propriétaires de voiliers recherchent des équipiers, pour les aider lors d’une traversée. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une expérience de navigation. Il ne vous sera généralement demandé qu’une simple participation à la caisse de bord pour couvrir le coût de la nourriture, des places de port et du carburant pour les entrées et sorties des ports. Si le bateau est suffisamment gros, vous pourrez y embarquer votre vélo. Vous pouvez trouver des offres d’embarquement ou poster des demandes sur les sites Vogavecmoi et Bourse aux équipiers. Votre notre dossier sur le bateau-stop Cargo Sur certains cargos, il est possible d’embarquer comme passager. Un cargo émet beaucoup de CO2. Cependant, comme pour l’auto-stop, votre présence à bord n’augmentera pas la demande de transport. En effet, les revenus générés par les passagers sont négligeables pour un cargo et il partira même si les cabines passagers sont toutes vides. Votre notre dossier sur le voyage en cargo Ferry / paquebot L’ADEME ne donne pas de chiffres pour les émissions des paquebots. Cependant, on peut supposer qu’ils sont au moins similaires à ceux des ferries et sans doute même supérieurs, car ils ne transportent que des passagers et n’ont donc aucune part de leurs émissions de CO2 allouée au transport des véhicules. Un ferry émet 267 g équivalent CO2 par km, contre 209 g pour un avion long-courrier. Le ferry et le paquebot sont donc parmi les pires moyens de transport du point de vue des émissions de CO2. De plus, ils rejettent d’énormes quantités de particules fines sur les villes dans lesquelles y s’arrêtent. Exemples d’itinéraires bas-carbone Ce module vous permet de rechercher parmi plus de 10 000 itinéraires créés par les autres voyageurs sur le planificateur A-contresens pour vous en inspirer. Nous l’avons réglé pour n’afficher que les trajets de plus de neuf mois avec maximum quatre vols, mais vous pouvez modifier ces critères de recherche et/ou en ajouter d’autres. Équipement Impact sur l’environnement L’équipement que vous achetez avant ou pendant votre voyage a un impact sur l’environnement. La fabrication de vos vêtements et de votre matériel émet des gaz à effet de serre, consomme une grande quantité d’eau et génère des substances chimiques nocives qui sont parfois rejetées dans la nature. Ils sont souvent fabriqués en Asie et leur transport vers l’Europe participe au réchauffement climatique. De plus, à la fin de leur vie, ils finiront comme déchets pour la plupart difficilement recyclables. Ils pollueront donc le sol s’ils sont enfouis, généreront du CO2 s’ils sont incinérés ou finiront dans la nature ou l’océan s’ils ne sont pas traités. Une gourde filtrante permet d’éviter de jeter des centaines de bouteilles d’eau en plastique. Comment limiter votre impact ? Emportez un SteriPen et/ou une gourde filtrante. Ils vous permettront de boire sans risque l’eau du robinet dans tous les pays du monde. Cela vous évitera de jeter des centaines de bouteilles d’eau en plastique qui, dans beaucoup de pays pauvres, ne sont pas recyclées. Une gourde pourra aussi vous servir de verre quand vous achèterez un jus de fruits ou une autre boisson dans la rue pour éviter les gobelets en plastique. Voir notre dossier sur les solutions de traitement de l’eau Voyagez léger. Évitez de prendre des équipements lourds que vous utilisez peu et que vous pourrez louer facilement sur place tente, sac de couchage, palmes, masque et tuba… Voir notre dossier sur le voyage ultra-léger Utilisez au maximum les équipements que vous avez déjà. Il n’est pas indispensable de partir avec que du matériel flambant neuf. Demandez à vos proches s’ils n’ont pas des habits ou du matériel à vous prêter avant d’en acheter. Si vous devez acquérir des équipements, essayez de les acheter d’occasion. Nous avons créé un groupe Facebook de petites annonces entre voyageurs pour vous y aider. Sur Le Bon Coin, vous pourrez aussi faire de bonnes affaires. Investissez dans du matériel de bonne qualité pour éviter de devoir le jeter et le remplacer en cours de route. Préférez le matériel fabriqué en Europe qui génère moins d’émissions liées au transport. Privilégiez les matériaux naturels aux matériaux synthétiques. Pour les t-shirts par exemple, la laine mérinos est idéale chaude, respirable, sèche vite et ne sent pas mauvais lorsque vous transpirez. Idéalement, achetez des vêtements certifiés par des labels environnementaux. Malheureusement, ils sont encore rares et chers. Vous trouverez les principaux labels sur le site L’info Durable. Préférer les appareils électroniques à batterie rechargeable plutôt qu’à piles. Privilégiez les appareils démontables et réparables facilement. Si vous abîmez un vêtement ou du matériel en cours de route, essayez de le faire réparer avant d’en racheter un neuf. Dans la plupart des pays que vous visiterez, la main d’oeuvre est moins chère qu’en Europe. Pour vos cosmétiques, optez pour des savons et des shampoings solides, une brosse à dents en bois à tête interchangeable, un cure-oreille pour remplacer les cotons-tiges, des disques démaquillants lavables, une pierre d’alun pour remplacer le déodorant et une crème solaire respectueuse de l’environnement pour éviter d’endommager les récifs de corail. Pour les femmes, utilisez une coupe menstruelle plutôt que des tampons. N’achetez pas trop de souvenirs en cours de route. Logement Impact sur l’environnement Quand vous voyagez dans des pays tempérés ou froids, les émissions de CO2 liées au chauffage seront le principal impact environnemental de vos logements. Quand vous voyagez sous des climats tropicaux, les logements dans lesquels vous dormirez n’auront pas besoin d’être chauffés. Par contre, ils peuvent être climatisés. La climatisation consomme beaucoup d’électricité qui est majoritairement produite à partir d’énergies fossiles en Afrique, en Amérique latine et en Asie. De plus, les climatiseurs utilisent des gaz appelés hydrofluorocarbones HFC qui peuvent s’échapper en cas de fuite ou lorsque l’appareil est jeté. Les HFC représentent une faible part des gaz à effet de serre, mais ils emprisonnent des milliers de fois plus de chaleur que le CO2. La construction des logements pour les voyageurs consomme également beaucoup d’énergie la production de ciment/béton représente 8 % des émissions de CO2 dans le monde. Elle empiète aussi parfois sur des habitats naturels. Enfin, les rejets d’eaux usées pas toujours traitées des logements touristiques sont une source de pollution qui affecte la vie aquatique des cours d’eau et des océans avoisinants. Dormir sous la tente, y a pas mieux pour la planète. Comment limiter votre impact ? Dormez sous une tente ou dans un hamac. C’est la solution la plus écologique, à condition de laisser votre emplacement propre derrière vous. Dormez chez quelqu’un en faisant du couchsurfing, en vous faisant héberger chez un ami ou en louant sur AirBnB si le logement est habité par son propriétaire. Malheureusement, beaucoup de logements sur AirBnB sont maintenant 100 % dédiés à la location aux touristes, ce qui ne fait que déplacer le problème. Si vous voyagez seul, privilégiez les dortoirs ou partagez votre chambre avec un compagnon de route. Ça limitera à la fois votre empreinte environnementale et vos dépenses de logement. Évitez les hôtels dont la construction a visiblement empiété sur la nature. Prenez une chambre sans climatisation. Elles sont généralement moins chères. Vous vous habituerez vite à la chaleur et vous vous rendrez compte qu’un ventilateur est le plus souvent tout à fait suffisant. Réduisez le chauffage quand vous voyagez dans des pays tempérés. Prenez des douches courtes et évitez les bains. Vous n’êtes pas obligé d’avoir de l’eau chaude dans les pays tropicaux. Demandez à ce qu’on ne lave pas vos serviettes. Généralement, le code dans les hôtels est qu’une serviette suspendue n’a pas besoin d’être lavée alors qu’une serviette laissée par terre, sur un lit ou dans une baignoire doit être lavée. Éteignez les lumières et vos appareils électroniques quand vous n’êtes pas dans votre chambre. Triez vos déchets si votre hébergement pratique le tri sélectif. Si vous avez un budget suffisant, privilégiez les écohôtels labellisés. Ce sont des établissements qui s’engagent à préserver la faune et la flore, à privilégier l’économie locale, à trier leurs déchets, à maîtriser leur consommation d’énergie, à privilégier les circuits locaux et les sources renouvelables et à s’intégrer parfaitement à leur milieu. Voir la liste des écolabels touristiques Repas Impact sur l’environnement L’agriculture a un fort impact sur le climat. Selon l’EPA, elle représente 24 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cependant, contrairement aux autres facteurs de réchauffement, son empreinte n’est presque pas due aux émissions de CO2. Les trois principales façons dont l’agriculture affecte le climat sont La déforestation pour étendre les terres agricoles et donc la moindre absorption de CO2 atmosphérique par la photosynthèse des arbres. Le protoxyde d’azote N2O émis lors de la transformation de produits azotés engrais, fumier, lisier… Le méthane CH4 émis par les rots des bovins contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas leurs pets qui polluent Les aliments qui ont le plus d’impact sur le climat sont la viande principalement la viande bovine et les produits laitiers. 83 % de la surface agricole mondiale est utilisée pour l’élevage pâturage du bétail et cultures destinées à le nourrir. Les déchets organiques des animaux et les pesticides utilisés pour les cultures destinées à les nourrir polluent également les sols. De plus, cultiver de la nourriture pour les animaux consomme beaucoup plus d’eau que de cultiver des végétaux pour les manger directement. En voyage vous mangerez souvent au restaurant. Vos repas peuvent donc aussi générer beaucoup de déchets. 30 % des Indiens sont végétariens. À Rome, fait comme les Romains. Comment limiter votre impact ? Limitez votre consommation de viande surtout de boeuf et de veau. Limitez votre consommation de produits laitiers. Ne mangez pas d’espèce protégée. Mangez local, évitez les produits importés. Achetez bio lorsque cela est possible. Consommez toute la nourriture que vous achetez pour éviter de gaspiller. Mangez dans des restaurants qui servent dans des assiettes plutôt que dans des contenants en plastique jetables. Ayez vos propres couverts et votre gourde. N’ayez pas peur de refuser les couverts, les gobelets, les pailles ou les sachets en plastique. Évitez d’utiliser les serviettes en papier jetables. Si vous cuisinez, achetez sur les marchés plutôt que dans les supermarchés pour éviter les emballages. Si vous êtes vraiment motivé, vous pouvez vous essayer au glanage urbain. Ça consiste à faire les poubelles des magasins ou des marchés pour récupérer les produits alimentaires qui sont encore mangeables. Loisirs Impact sur l’environnement Le tourisme impose une forte pression aux écosystèmes naturels. Les voyageurs peuvent introduire des espèces invasives et des maladies, font du bruit, interagissent avec les animaux, piétinent ou cueillent des plantes, laissent des déchets, salissent le cours d’eau… Pourquoi ne pas plutôt aller faire une randonnée ? Comment limiter votre impact ? Évitez les loisirs à moteurs quad, moto, jet-ski, motoneige, avion, hélicoptère… Ne faites pas d’attractions qui participent à la maltraitance animale balades à dos d’éléphant, selfies avec un tigre, zoos et aquariums, spectacles d’animaux marins, charmeurs de serpents, shark feeding… N’achetez pas d’objets fabriqués à partir d’espèces protégées. En randonnée ou en plongée, ne touchez ni les animaux ni les coraux, observez-les discrètement à distance. Ne donnez pas à manger aux animaux. Ne faites pas trop de bruit pour ne pas effrayer les animaux. Ne prélevez pas de plantes ni de minéraux. Ne marchez pas en dehors des sentiers. Apportez des sacs pour y mettre tous vos déchets, même ceux qui sont biodégradables, et jetez-les dans une poubelle une fois revenu à l’hôtel. Si vous avez besoin de cuisiner dans la nature, apportez un réchaud à gaz. Si vous voulez vraiment vous chauffer avec un feu, utilisez du bois mort. Utilisez du savon, shampoing et produit vaisselle biodégradables pour vous laver ou faire votre vaisselle dans la nature. Pour les petits et les gros besoins en plein air, creusez un trou loin de tout cours d’eau et rebouchez-le. Ne transportez pas de nourriture fraîche, de plantes ou de chaussures terreuses d’un pays à l’autre. Ils peuvent introduire des espèces invasives ou des maladies, particulièrement sur les îles qui ont des écosystèmes fragiles. Faites de l’écovolontariat en aidant, par exemple, à ramasser des déchets. Compensation carbone La compensation carbone a pour but de contrebalancer les émissions produites par vos trajets en avion en finançant des projets censés diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans les mêmes quantités. Ces projets sont généralement situés dans des pays en développement. Il existe trois principaux types de projets La reforestation ce type de projet n’est pas recommandé, car la majorité de l’absorption de CO2 ne se fera que très longtemps après la plantation, quand les arbres seront grands, alors que vos émissions ont lieu maintenant. Les énergies renouvelables par exemple, la construction d’une usine hydroélectrique ou l’installation de panneaux solaires pour remplacer l’électricité produite par une centrale thermique L’utilisation rationnelle de l’énergie par exemple la construction d’un bâtiment passif De nombreux organismes vous permettent de compenser vos émissions de CO2. Certains sont des entreprises, d’autres sont des associations. Si vous voulez compenser vos émissions, nous vous recommandons de passer par l’une des deux associations recommandées par l’ADEME sur son site Info Compensation Carbone CO2 Solidaire ou la Fondation Goodplanet . Les projets financés par ces associations Sont additionnels, c’est-à-dire que les économies d’émissions de gaz à effet de serre n’auraient pas pu exister sans que les projets soient financés par le programme de compensation. Sont mesurables et permanents. Sont vérifiés par des tiers indépendants. Garantissent l’unicité des crédits carbone qu’ils délivrent un crédit = 1 tonne de CO2 évitée. La compensation d’un tour du monde émettant 20 tonnes de CO2 coûte entre 400 et 500 €. Cependant, la compensation des émissions a des limites. Lorsqu’on émet du CO2, celui-ci reste dans l’atmosphère, même si on paye pour qu’un paysan péruvien réduise son empreinte carbone à notre place. La compensation carbone est considérée par certains comme une forme de greenwashing ». En effet, est-ce qu’elle n’est pas juste un moyen de nous acheter une bonne conscience sans avoir à modifier nos comportements ? Voir l’article des Décodeurs du journal Le Monde Le principe de compensation carbone est-il efficace ?
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