Journalisteet biographe, Sonia Purnell est l’auteure de plusieurs ouvrages qui rendent hommage aux figures féminines et parfois oubliées de l’histoire. Après avoir connu le succès avec un premier livre sur Clémentine Churchill, la parution de La Femme de l’ombre la hisse en tête des ventes, aussi bien aux États-Unis qu’au
Le27 janvier 1945, l’armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libère les survivants.Le monde découvre un système d’une barbarie inouïe, jamais vue dans l’histoire de l’humanité : la «
Voirtous les détails. Struthof : Le KL-Natzweiler et ses kommandos : une nébuleuse concentrationnaire des deux côtés du Rhin 1941-1945. Robert Steegmann. 4,5 sur 5 étoiles. 13. Broché. 15 offres à partir de 11,32 €. Le Struthof KL-Natzweiler : Histoire d'un camp de concentration en Alsace annexée 1941-1945. Robert Steegmann.
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Drancy- un camp de concentration très ordinaire - Maurice Rajsfus - Véritable antichambre des camps d’extermination nazis, le camp de Drancy fut le site de trois années de terreur et de violences orchestrées par la Gestapo, mises en œuvre par la police française. D’août 1941 à août 1944, 67 000 Juifs de France ont transité par le camp de Drancy.
Psychanalystes neurologue, écrivain, chef étoilé, philosophe et historiens apportent leur éclairage sur ce "réflexe" qui semble universel.
Dansce livre, il se joint aux foules qui se tiennent devant les chambres à gaz et qui font ensuite la queue pour manger une pizza dans les
Tempsde lecture: 4 min. Nous commémorons cette année le 65e anniversaire de la libération des camps de concentration nazis. Environ 160.000 personnes furent déportées depuis la France durant
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Mais cette vision n’est pas en adéquation avec ce que vivent les soldats au quotidien c’est alors que des écrivains-combattants viennent raconter leur guerre, très différente de celle que l’arrière s’imagine. Après 1918, le spectacle des blessures physiques et psychiques causées par le conflit soulève l’horreur et le dégoût, ce qui donne un ton pessimiste, désabusé et désillusionné à la littérature de guerre. Les romans portant sur 1914-1918 sont très nombreux, faire un choix n’est donc pas facile, mais les dix retenus ici permettent de retracer l’évolution dans le temps de ce genre littéraire et vous donnerons, on l’espère, l’envie d’aller voir de plus près. ” Source La Première Guerre mondiale pour les Nuls, Jean-Yves le Naour. Éditions First, 2008. Pour en savoir plus consulter le site de l’historien Jean-Yves Le Naour, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de Histoire du XXe siècle. La liste des dix romans lire les descriptions dans le chapitre 26 1° Gaspard, René Benjamin, 1915. 2° Le Feu, Henri Barbusse, 1916. 3° Les Croix de bois, Roland Dorgelès, 1919. 4° Orages d’acier, Ernst Jünger, 1920. 5° Le Diable au corps, Raymond Radiguet, 1923. 6° Force-Bonté, Bakary Diallo, 1926. 7° Á l’ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque, 1928. 8° L’Adieu aux armes, Ernest Hemingway, 1929. 9° Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, 1932. 10° Les Âmes grises, Philippe Claudel, 2003. Les éditions les plus récentes Gaspard, 1915. Archipoche, 3 janv. 2014 – 288 pages Depuis les premiers jours d’août 1914, René Benjamin, jeune journaliste mobilisé en Lorraine, tient un carnet de choses vues ». Avec de l’eau plein nos chaussures et ma culotte, je me dis encore il y a une page épatante à faire là-dessus », écrit-il à sa mère. Dès mars 1915, ses notes fournissent la matière d’un feuilleton que publie Le Journal. Lorsque, après une blessure, Benjamin est rapatrié en Anjou, il décide de tirer de ces croquis un roman mettant en scène un Parisien truculent et hâbleur Gaspard, qui compte rentrer du front pour les vendanges », et que nous suivons en campagne, dans le train des blessés ou choyé par de jolies infirmières… Couronné par le prix Goncourt 1915, le livre connaîtra un vif succès jusqu’à la fin 1916. Il apparaît alors que le conflit va s’éterniser à Gaspard succéderont des œuvres plus noires Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix de bois de Dorgelès. Gaspard est sans doute le premier roman inspiré par la mobilisation et par l’euphorie de l’été 1914, que caractérisaient deux traits l’élan charmant de cette race qui courut au feu ; puis la criminelle incurie de la plupart de ceux qui nous menèrent politiques ou officiers. C’est le double sujet de mon livre, qui est un livre triste. On y rit ? Rien n’est plus triste que le rire dans le drame. » Henri Barbusse Le feu. Journal d’une escouade, 1916. Collection Folio n° 5660, Gallimard. Parution 31-10-2013 – Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue Mon ami, t’as été un héros admirable!’’ J’veux pas qu’on m’dise ça! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles? Allons donc! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r’fera encore, à tour de bras, parce qu’il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l’étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble – quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu’on a été. Mais qu’on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j’ai tué des Allemands.»Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l’horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d’œuvre de la littérature de guerre. Roland Dorgelès Les Croix de bois, 1919. Date de publication 8 septembre 2010 Série Le Livre de Poche Livre 189 Les Croix de bois, chef-d’œuvre de Roland Dorgelès, engagé volontaire, est un témoignage exceptionnel sur la Première Guerre mondiale. Avec un réalisme parfois terrible mais toujours d’une généreuse humanité, la vie des tranchées nous est décrite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie, son quotidien et ses moments d’exception. Ernst Jünger
Les camps de concentration Konzentrationslager, abrégé par KL ou KZ faisaient partie intégrante du régime allemand nazi entre 1933 et 1945. Le terme désignait un camp où des gens étaient détenus ou enfermés dans des conditions souvent pénibles et sans aucun respect pour les normes juridiques d'arrestation et d'emprisonnement d'une démocratie constitutionnelle. Les premiers camps de concentration en Allemagne Les premiers camps de concentration en Allemagne furent créés peu après la nomination d'Hitler au poste de chancelier en janvier 1933. Dans les semaines après l'arrivée au pouvoir des Nazis, la SA Sturmabteilung ou Section d'assaut, la SS Schutzstaffel, escadron de protection, garde d'élite du parti nazi, la police et les autorités civiles locales mirent en place de nombreux camps de détention pour incarcérer les opposants, réels ou supposés, à la politique nazie. Dans toute l'Allemagne, les autorités allemandes établirent des camps au fur et à mesure des multiples arrestations d'opposants politiques présumés. La SS mit en place de vastes camps à Oranienburg au nord de Berlin, à Esterwegen près de Hambourg, à Dachau au nord-ouest de Munich, et à Lichtenburg en Saxe. À Berlin même, on détenait des prisonniers faisant l'objet d'enquêtes de la Gestapo, la police d'État secrète allemande, dans les locaux de la Columbia-Haus, en service jusqu'en 1936. La centralisation du système concentrationnaire Lorsque la SS s'affranchit de la tutelle de la SA en juillet 1934, après l'élimination d'Ernst Röhm lors de la Nuit des longs couteaux, Hitler autorisa le dirigeant des SS, Heinrich Himmler, à centraliser et organiser l'administration des camps de concentration. Celui-ci chargea le lieutenant général SS Theodor Eicke, commandant du camp de concentration SS de Dachau depuis juin 1933, de cette mission, lui attribuant le titre d'Inspecteur des camps de concentration, une nouvelle section de la SS dépendant du Bureau principal. Après décembre 1934, la SS devint le seul organe autorisé à créer et à gérer les centres, qui prirent officiellement le nom de camps de concentration — ce qui n'empêcha pas certaines autorités civiles locales de continuer à ouvrir des camps de détention et de travail forcé dans toute l'Allemagne. En 1937, il ne restait que quatre camps de concentration Dachau à côté de Munich, Sachsenhausen près de Berlin, Buchenwald près de Weimar ainsi que le camp de femmes de Lichtenburg près de Mersebourg en Saxe. Les objectifs du système concentrationnaire On compare souvent les camps de concentration aux prisons d'une société moderne, ce qui est inexact, car ils ne dépendaient d'aucune entité judiciaire. Pour les Nazis, trois objectifs les justifiaient L'incarcération de personnes perçues comme une menace pour la sécurité du régime incarcération sans durée prédéfinie. L'élimination physique d'individus et de petits groupes en dehors de tout contrôle public ou judiciaire. L'exploitation de la population carcérale pour des travaux forcés, en raison de la pénurie de main-d'œuvre. L'administration des camps de concentration En tant que commandant de Dachau en 1933, Eicke avait déjà établi une organisation et des procédures pour gérer et faire surveiller le camp. Il avait publié un règlement sur les missions des gardiens et sur le traitement des prisonniers. Ce sont l'organisation, la structure et les pratiques mises au point à Dachau en 1933-1934 qui servirent de modèle au nouveau système concentrationnaire nazi. Parmi les premiers élèves » d'Eicke à Dachau se trouvait Rudolf Höss, qui, plus tard, prit le commandement du camp de concentration d'Auschwitz. D'abord chargées de garder les camps de concentration SS, des unités politiques en alerte » Politische Bereitschaften furent renommées unités de garde » SS-Wachverbände en 1935, puis unités à tête de mort » SS-Totenkopfverbände en avril 1936. À chaque camp fut affectée l'une d'entre elles. Après 1936, le personnel qui administrait les camps, commandant inclus, en faisait également partie. Si la représentation d'une tête de mort crâne et os figurait sur toutes les casquettes SS, seules les SS-Totenkopfverbände étaient autorisées à la porter à la boutonnière. Après la création d'une division Tête de mort » de la Waffen SS en 1940, leurs officiers, recrutés au sein du service des camps de concentration, arborèrent également le symbole sur l'uniforme. Dans chaque camp, l'unité était divisée en deux groupes. Le premier comprenait le personnel, constitué des membres suivants Le commandant et son équipe Un policier de la Sûreté et son assistant, chargés de tenir à jour les dossiers des prisonniers Le commandant du camp dit de détention protectrice » Schutzhaftlagerführer, qui abritait les prisonniers, et son équipe dont les agents chargés de l'affectation du travail et de l'appel, ainsi que le Blockführer, responsable des baraquements des prisonniers Un personnel administratif chargé de l'administration fiscale et de l'approvisionnement du camp Une infirmerie gérée par un médecin SS assisté d'un ou deux agents SS d'hygiène et/ou des infirmières. Le second groupe constituait le détachement de gardes SS-Wachbataillon, qui avant 1939 avait la taille d'un bataillon. Le modèle ainsi créé par Eicke au milieu des années 1930 caractérisa le système concentrationnaire jusqu'à la chute du régime nazi au printemps 1945. La routine quotidienne à Dachau, les méthodes de répression et les tâches du personnel SS et des gardiens devinrent la norme, avec quelques variantes, dans tous les camps de concentration allemands. L'habilitation à incarcérer Après 1938, seule la police de sécurité allemande composée de la Gestapo et de la police criminelle était officiellement habilitée à incarcérer des personnes dans les camps de concentration. Ce droit existait de facto depuis 1936. Le motif légal » d'incarcération était soit l'ordre de détention protectrice Schutzhaft, que la Gestapo pouvait délivrer depuis 1933 pour des personnes considérées comme présentant un danger politique, soit l'ordre de détention préventive donné par la Police criminelle Vorbeugungshaft, en vigueur depuis décembre 1937 pour des récidivistes ou des personnes qui, d'après le régime, avaient un comportement asocial ». Aucun de ces ordres ne faisait l'objet d'un contrôle judiciaire ou d'un examen par un organisme extérieur à la police de sécurité allemande. L'extension du système concentrationnaire Entre 1938 et 1939, avec les nouvelles conquêtes territoriales de l'Allemagne nazie et l'augmentation du nombre d'individus considérés comme opposants politiques et asociaux, de nouveaux camps de concentration furent nécessaires. En septembre 1939, quand l'invasion de la Pologne déclencha la Seconde Guerre mondiale, il existait six camps de concentration sur le territoire dit du Grand Reich allemand Dachau fondé en 1933, Sachsenhausen 1936, Buchenwald 1937, Flossenbürg 1938 dans le nord-est de la Bavière près de la frontière tchèque de 1937, Mauthausen 1938 près de Linz en Autriche, et le camp de femmes de Ravensbrück 1939 établi dans la province de Brandebourg au sud-est de Berlin, après la dissolution de Lichtenburg. Le travail forcé Dès 1934, les commandants des camps de concentration déployèrent des prisonniers comme travailleurs forcés pour des projets SS, notamment des chantiers de construction ou d'agrandissement des camps mêmes. Entre 1934 et 1938, le réservoir de main-d'œuvre constitué par les travailleurs forcés incarcérés dans les camps ne cessa d'alimenter les divers projets de développement des dirigeants SS. Pour mobiliser et financer de telles entreprises, Himmler réorganisa et agrandit les locaux administratifs de la SS, puis créa un nouveau bureau pour les opérations commerciales. C'est le Général major SS Oswald Pohl qui dirigea l'ensemble, avant de prendre la tête de l'Inspection des camps de concentration en 1942. Après 1937, les considérations économiques commencèrent à avoir un impact croissant sur la sélection des sites des camps de concentration, ce qui devint plus systématique après le début de la guerre. Par exemple, Mauthausen et Flossenbürg furent placés à proximité de grandes carrières de pierre. De même, les prisonniers, chargés de tâches éreintantes et inutiles furent de plus en plus affectés par les autorités des camps à des travaux de rendement, non moins épuisants et dangereux, dans les industries d'extraction carrières de pierre, mais aussi mines de charbon et le travail de construction. Les camps de concentration après le début de la Seconde Guerre mondiale Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale par l'Allemagne nazie en septembre 1939, les conquêtes territoriales allemandes et l'augmentation importante du nombre de prisonniers potentiels se traduisirent par l'extension rapide du système concentrationnaire vers l'est. Si les camps n'en demeurèrent pas moins des lieux de détention pour les ennemis politiques, le climat d'urgence nationale suscité par le conflit permit à la SS d'étendre leurs fonctions. Les camps de concentration devinrent de plus en plus des sites où les autorités SS pouvaient tuer des groupes ciblés d'ennemis réels ou supposés de l'Allemagne nazie. Ils en vinrent également à servir de centres de rétention pour un réservoir rapidement croissant de main-d'œuvre forcée déployée sur des projets de construction SS, des sites industriels d'extraction commissionnés par la SS, et à partir de 1942, dans la production de matériel miliaire, d'armes et de biens liés à l'effort de guerre allemand. Malgré le besoin de main-d'œuvre forcée, les autorités SS continuèrent délibérément à sous-alimenter et maltraiter les prisonniers incarcérés dans les camps de concentration, à les affecter à des travaux forcés sans tenir compte de leur sécurité, générant des taux de mortalité particulièrement élevés.
Aujourd’hui on va parler de la Seconde Guerre mondiale et de la face cachée de celle-ci, mais aussi des camps de concentration. En effet, j’ai découvert dans ce documentaire, que le Troisième Reich a rapidement mis en place un système de bordels. On emprisonne des filles, puis on les prostitue. D’abord pour les militaires, ensuite pour les prisonniers de camp de concentration. Enfin, certains prisonniers… Voici l’Histoire. Les bordels nazis militaires La prostitution fait partie du milieu militaire depuis toujours. Les hommes partent à la guerre durant des mois, parfois des années, sans voir leurs épouses et pour éviter les insubordinations, les rebellions et autres révoltes, on tolère la présence de filles sur les camps, voire, on l’autorise et on met en place des bordels. C’est le cas dès 1939 pour la Wehrmacht et les SS, on appelle ça Soldatenbordell. Les bordels en Europe de l’est En Europe de l’est, on fabrique des bordels, on squatte un hôtel, un vieil immeuble, qu’importe tant qu’il y a des chambres et des meufs ! En Pologne, les filles dans les bordels ne sont pas des prostituées, ce sont des prisonnières. Elles sont rebelles, jeunes et opposées au régime… En 1941, le gouvernement polonais est en exil mais il veut démontrer la violence de la Wehrmacht, il décrit dans un document les rafles de jeunes filles polonaises ayant pour seul but la prostitution. Certaines ont tout juste 15 ans et sont envoyées dans tous les bordels nazis présents en Europe. Lorsqu’elles se révoltent, on les traîne par les cheveux, on leur casse un bras, et dans le pire des cas… Vous savez ce qu’il se passe. En URSS, c’est pareil. On choisit les filles parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sont bien faites ou parce qu’elles sont vicieuses entendre par là soit prostituées soit lesbiennes. En 1942, il existe plus de 500 bordels dans le territoire européen occupé par les nazis. Et en France ? En Europe de l’ouest et principalement en France, les bordels sont réquisitionnés directement avec les filles dedans. A s’installer, autant garder les meubles hein. De toutes façons, pour ce genre de filles associales et perverses, c’est soit le bordel, soit le camp ! Il est évident que toutes les filles juives sont chassées des bordels. Au nom de la protection du sang et de la race. Ici, les soldats reçoivent des cartes de visite, en fait, il s’agit d’une sorte de guide touristique. Pour le bordel 1, tu prends la première rue à gauche, puis tu longes le boulevard. Pour le deuxième, tu marches 3 km et tu prends bien garde de pas coucher avec une autre meuf sur le trajet. Eh oui, les soldats nazis n’ont pas le droit de pécho d’autres meufs que celles dans les bordels du coup, elles peuvent recevoir plus de 20 soldats par jour…. Pourquoi ? Une question d’hygiène. Les filles dans les bordels sont contrôlées, soignées ou emprisonnées lors qu’elles sont malades, alors peu de risque de choper la syphilis. En revanche, dans les rues, tout le monde peut être malade, et on peut pas prendre le risque de disséminer une armée avec la chtouille. Ça fait grave désordre. D’ailleurs, toutes les femmes susceptibles d’avoir contaminé des soldats allemands doivent comparaître devant le conseil de guerre. Les prostituées doivent présenter une carte précisant leur statut de prostituée au cas ou, et un préservatif. Préservatif que personne n’utilise car c’est aussi agréable que de baiser dans du carton. En 1941, une visite par semaine dans les bordels nazis est obligatoire pour les jeunes soldats. Parce qu’avoir la chtouille, c’est la honte, mais toucher les couilles de son copain nazi parce qu’on a trop la dalle, c’est vraiment pas tolérable ! Entre les bordels nazis et les bordels dans les camps de concentration que nous allons découvrir, plus de 35 000 femmes européennes ont été forcées à se prostituer. Quand même hein… Photos d’un bordel à Brest, en 1942. On dirait que ça rigole bien, mais ça rigole pas toujours. Les bordels dans les camps de concentration Si les bordels militaires sont connus, pas super super mis en avant, mais en tout cas de notoriété publique, ce n’est pas du tout le cas des bordels dans les camps de concentration. Les camps n’étaient pas que des camps d’extermination, il y avait aussi des camps de travail, des centres de recherches médicales et enfin, il existe aussi des blocs de prostitutions. Qui en a eu l’idée ? Qui sont les filles, et enfin, qui fréquentent les bordels dans les camps de concentration ? Les bordels dans les camps, c’est pas la grosse marade avec levrette et roulages de pelle qui terminent en histoire d’amour. Non, ce n’est pas ça. Le premier bordel a été mis en place en 1942, dans le camp de Mauthausen-Gusen, puis Auschwitz, puis Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Dora-Mittelbau et puis tous les autres… Il s’agit de sorte de maisons au sein des camps. Des maisons entourées de fils barbelés, on compte une vingtaine de petites chambres dans chaque maison. Tout est surveillé par une surveillante, une Aufseherin, comme ils disent… Les hommes sont invités à rester seulement 15 ou 20 minutes dans la chambre avec les prostituées, ils payent 2 reichsmarks et n’ont droit qu’au missionnaire. Les gardes vérifient et peuvent intervenir en cas de non respect des règles. Les clients des bordels des camps Les clients des bordels nazis dans les camps de concentration sont des prisonniers, mais certainement pas les juifs. Plutôt les Kapo, ces allemands qui ont fait des conneries ou s’opposaient au régime, et se retrouvent internés, avec des privilèges que les juifs et les russes n’ont pas. Soit moins de 5% des prisonniers. Ils doivent s’inscrire sur un calendrier et attendre que la demande soit validée, ou non. Selon qu’ils ont bien gardé leurs prisonniers, ou non. L’accès au bordel est une sorte de récompense, mais aussi un moyen de tenir les rangs. Les kapos ont accès aux filles, ce sont des privilégies, alors les prisonniers ne peuvent pas les saquer, et ainsi, ça évite des manigances entre les mecs de la hiérarchie et les prisonniers. Moins de tentatives de rebellions, moins de répression, plus de travail. Bin oui, tout est bien pensé. Autre chose, il existe des clients forcés. Oui oui. Ceux dits au triangle rose. En effet, les prisonniers homosexuels sont obligés de rendre visite à une fille et à coïter une fois par semaine. C’est pour Himmler un moyen efficace de les guérir. Ben voyons. Les prostituées, contraintes et forcées Évidemment, les filles ne sont pas juives non plus. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, même au bordel…. Il s’agit de filles entre 15 et 30 ans, dites anti-sociales, comme pour les bordels militaires. Des prostituées, des lesbiennes, des meufs un peu rebelles déjà emprisonnées dans les camps. Certaines se portent volontaires pour se prostituer, en effet, les nazis leur font miroiter une libération au bout de 6 mois de loyaux services. Mais que nenni. Les prostituées sont aussi les mieux portantes, car elles ont droit à un peu plus de nourriture et d’hygiène, et enfin, elles sont habillées en civil. Alors, ça fait rêver un peu. Mais rapidement, après leurs journées de travail classique » dans le camp, les filles se retrouvent épuisées dans les bordels. Un homme, puis deux, puis trois puis… A la fin de la soirée, les prostituées sont humiliées, fatiguées, et mises de coté par certains autres prisonniers. C’est vrai, elles se retrouvent complices en quelques sortes…. Et puis les filles qui ne sont pas choisies peuvent se montrer très violentes envers celles qui ont le privilège du quignon de pain en plus passage à tabac, mutilation… Sans parler des essais de contraception, de stérilisations et des avortements forcés qui les mènent le plus souvent à la mort. Les maladies sexuelles sont aussi très présentes dans les bordels. Les prostituées sont généralement rapidement remplacées, car épuisées ou malades. Plus de 200 filles ont ainsi été des prostituées de bordels nazis dans les camps de concentration. Certaines ont sans doute connu la libération, mais aucune d’entre elles ne s’est manifestée. De honte sans doute. Honte d’avoir espéré une vie meilleure, honte d’avoir été trahies, et salies. A la libération, aucune des femmes victimes de prostitution dans les bordels nazis n’a pu être aidée, reconnue. Pour se rendre compte des atrocités -pour beaucoup inconnues- commises lors de la Seconde Guerre mondiale, je vous invite à lire l’article sur la famille Ovitz. Une famille composée de nains, juifs, ou encore celui sur Aktion T4, visant à l’élimination des handicapés et autres… Cet article t’a plu ? pour soutenir le site Raconte-moi l’Histoire et recevoir les articles directement par mail, c’est ici. Autre source Promotion de la prostitution et lutte contre l’homosexualité dans les camps de concentration nazis
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